Dominique Sopo a longuement rencontré Bernard Cazeneuve, lundi 13 février, avec lequel il a évoqué l'affaire Théo et les violences qu'elle a déclenchées ce week-end à Bobigny ou Argenteuil. "Nous avons rappelé notre émotion par rapport à cette affaire d'une extrême gravité au regard des blessures qui ont été infligées à ce jeune homme par des policiers", confie le président de SOS Racisme au micro de RTL.
Selon le militant associatif, ce genre de expérience est "vécue par trop de jeunes". Il est donc impératif de "proposer des mesures pour éviter que de tels faits puissent se reproduire". Ainsi, lutter contre le racisme est primordial. Au regard du rapport de l'IGPN, des insultes, telles que "Négro" et "Bamboula", ont été proférées par les agents à l'encontre de Théo. "Il est très important qu'une formation très solide aux préjugés puisse être dispensée", argue Dominique Sopo.
La dégradation de la relation entre policiers et citoyens s'explique également par la disparition de la police de proximité. Cette police urbaine a été remplacée notamment "par ces brigades spécialisées de terrain qui sont impliquées aujourd'hui dans l'agression du jeune Théo", constate-t-il, rappelant que ces agents sont très peu formés, contrairement à ce que promettait Brice Hortefeux lors de la création de ces unités. Dominique Sopo appelle néanmoins chacun à sa responsabilité, pour que les manifestations se déroulent au mieux et "ne fassent pas le jeu de Marine Le Pen.
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